Quelle Ostéopathie ?

L’ostéopathie se pratique de nombreuses façons selon le parcours et la sensibilité de chaque professionnel. Nous sommes nombreux à avoir obtenu notre diplôme au bout de 6 ans d’études, travaillé sur un mémoire, appris de nombreuses techniques crâniennes, tissulaires, structurelles, faciales et énergétiques. Nous avons tous, au terme de ces 6 ans (5 pour certains), appris à  traiter aussi bien des nourrissons que des enfants, des adultes et des personnes âgées. Et pourtant notre approche sera parfois très différente selon notre parcours et notre sensibilité.

C’est pour vous permettre de pressentir si ma sensibilité d’ostéopathe est en phase avec votre sensibilité de patient que j’ai écrit ces quelques pages. Vous ne trouverez pas ici d’explications détaillées sur les grands principes de l’ostéopathie, informations disponibles sur de nombreux sites fort bien conçus à cet égard. Vous en saurez plus sur l’ostéopathe que je suis, pour vous servir.

 

Holistique, mais encore ?

Avant de devenir ostéopathe, j’ai habité dans divers pays, me suis laissée touchée en profondeur par des manières d’être et de vivre éloignées de celles que j’avais apprises, suis devenue infirmière, et femme, puis mère.

Pendant mes années de formation j’ai découvert les constellations familiales, donc l’effet du transgénérationnel sur le corps comme sur l’esprit, me suis faite bousculer par les savoirs anciens  des Mayas et des Huitchols au Méxique.

Puis j’ai rencontré le travail profond de la voix, ses effets sur le corps, me suis formée à cet art, et comme pour l’ostéopathie il ne me reste plus que 120 ans de formation pour espérer prétendre connaître le début du commencement du mystère du fonctionnement humain. Juste ce qu’il faut.

C’est ainsi qu’aujourd’hui je développe avec passion et patience l’art de conjuger le corps et l’esprit, l’ostéopathie et l’accompagnement holistique.

La technique du « RER », d’inspiration tantrique, enseignée par Eric Laudière dans « l’Ecole des Chemins de la Joie »,  est un outil qui m’est cher, quand un mal est enkysté dans le corps par l’une de ces fidélités inconscientes qui nous rattachent parfois de façon désuette à nos ancêtres. L’autoguérison par le souffle et la voix aussi me sont chers, qui traduisent sans faillir notre lien au monde, nos interdits, nos permissions, nos obéissances inconscientes aux attentes des autres…

Mon approche physique est plutôt « douce », c’est à dire que j’ai peu recours au techniques qui font « craquer ».

Enfin l’écoute du patient, sur le plan physique, psychique, énergétique et émotionnel, est au coeur de ma pratique. Il en découle que les modes de traitement peuvent être assez différents en fonction des besoins du patient. Mais envisager de traiter le corps sans s’intéresser à celle ou celui qui l’incarne, voilà qui ne m’est pas familier.